Pourquoi le lait est dangereux

Adzuna

L’industrie a réussi à faire du lait un pilier incontournable de l’alimentation moderne. Présentés comme indispensables à la santé des os, les laitages cachent une réalité beaucoup moins glorieuse Aliment privilégié et parfaitement adapté pour le veau, est TOTALEMENT contre nature, inadapté et déconseillé à TOUS les êtres humains, quel que soit leur état de santé et quel que soit leur âge (même pour ceux qui affirment très fort le supporter très bien), mais c’est encore plus vrai et plus les implications de cette alimentation anormale sont encore plus importantes et plus graves chez les enfants, et pour les personnes âgées déjà affaiblies par des décennies d’alimentation erronée et d’erreurs.

Autant que les alcools, le tabac, le sucre blanc, les graisses cuites, le lait de vache est un produit nocif.

Nous consommons et abusons de tous ces produits, ne voyant pas au-delà de la satisfaction immédiate de nos besoins. Ne pouvant nous dégager de nos habitudes alimentaires, il nous est difficile de repenser notre assiette. Nous avons perdu cet instinct profond, garant de notre équilibre et de notre intérêt vital.

Pendant plusieurs millions d’années, les précurseurs de l’homme, puis l’homo sapiens lui-même se sont comportés sagement de la même manière, ils ont absorbé un seul lait, celui de leur mère, et seulement pendant la petite enfance. Au début de la domestication des espèces laitières (il y a environ 9 000 ans), les peuples pasteurs ne consommaient pas le lait des animaux. Ce lait était exclusivement réservé à l’allaitement des petits. Les peuples pasteurs consommaient la viande des animaux, utilisaient leur laine, leur peau ou leur fourrure, et très accessoirement les laitages, principalement sous forme caillée.
La consommation du lait et de ses dérivés (beurre, fromage, crème, yaourt) fournis par différents animaux : chèvre, brebis, ânesse, jument, chamelle, dromadaire, bufflesse, yack, lama, renne, n’a jamais été très importante, et ces laits ne sont pas aussi indigestes pour l’homme que le lait de vache.

En France, l’élevage remonte à 5000 ans, mais le lait de vache a longtemps servi essentiellement à nourrir les jeunes veaux. Les enfants humains tétaient leur mère ou une nourrice. S’ils buvaient un lait animal, c’était surtout celui de chèvre, de brebis, ou celui de jument qui est le lait se rapprochant le plus du lait humain.

La sélection des vaches laitières est relativement récente et c’est seulement à partir du XIXème siècle, et surtout au cours des cinquante dernières années, que le lait de vache a pris la place stupéfiante qu’il occupe aujourd’hui dans la nutrition des enfants, mais aussi des adultes, et c’est au cours des 50 dernières années que la notion de « production » s’est imposée, obligeant l’éleveur à avoir recours à toutes sortes de méthodes (allant jusqu’à l’utilisation systématique des antibiotiques) pour augmenter la production laitière.

Une vache « non trafiquée » ne donne que quelques litres de lait, et au maximum pendant 6 mois, après quoi le veau est sevré, et la vache ne donnera plus de lait jusqu’à la prochaine « portée ». De nos jours une « laitière » donne plusieurs dizaines de litres de lait par jour, toute l’année… Cherchez l’erreur !!!

Le lait de vache qui nous est donné à consommer depuis une cinquantaine d’année n’est plus du tout celui d’origine, il contient désormais :

  • beaucoup plus d’hormones de croissance (en particulier l’IGF-1) de par la sélection de vaches les plus productives (une vache produit 7 fois plus de lait qu’auparavant). L’IGF-1 est nécessaire au veau la première année mais vivement soupçonné d’être un facteur aggravant de cancer chez l’homme ;
  • des antibiotiques et médicaments donnés aux vaches pour supporter leur condition de vie (loin de l’image d’Epinal indiquée par les publicités) ;
  • les pesticides et autres produits chimiques fournis dans les granules qui composent leur alimentation
  • des hormones (œstrogènes et progestérones) car depuis 10 à 20 ans seulement les vaches sont traites pendant toute la durée de leur gestation.

Certes, les vaches de l’agriculture biologique, paissent dans les champs sans pesticides, ne reçoivent pas d’antibiotiques. A consommer du lait, il paraît donc important de le choisir bio.

De quoi se compose le lait ?

Pour autant, le lait même bio contient toujours le même sucre, le lactose, et les mêmes protéines (la principale est la caséine), les mêmes facteurs de croissance (sans doute en quantité inférieure) comme l’IGF-1.

Si bien que grâce à des études récentes (depuis 1995) par des scientifiques du monde entier, le lait, imposé par l’industrie laitière à grand coup de publicité et marketing, devient un aliment décrié par une partie des scientifiques, des hygiénistes, des médecins : Parce que nous ne sommes pas adaptés à boire du lait tout au long de notre vie (ni le lait maternel ni celui d’un animal). Ainsi, 5 millions de Français (et jusqu’à 1 adulte sur 2 dans le Sud de la France) sont intolérants au lactose (le sucre du lait) le plus souvent sans le savoir, car ils ne possèdent plus l’enzyme, la lactase, qui permet aux bébés de digérer le lait.

Les enfants sont de plus en plus fréquemment allergiques aux protéines du lait de vache (la caséine) avec de graves conséquences sur leur santé (troubles digestifs et ORL, éruption cutané dont eczéma, et asthme)

Le facteur de croissance IGF-1 active la multiplication des cellules mais aussi les cellules pré-cancéreuses. Associé dans le lait à la caséine, il est fortement et récemment soupçonné d’induire des cancers chez l’homme et la femme. Indépendamment de toute allergie, le lait provoque, en particulier chez les jeunes enfants, des maladies à répétition de la sphère ORL

Le lactose… est partout ! 

Même sans boire un verre de lait, nous en consommons sans le savoir dans des produits variés de l’industrie alimentaire (on le trouve dans la boulangerie, les viennoiseries, la charcuterie etc… parce qu’il faut bien utiliser tout ce lactose issu de la production massive et croissante des fromages !) , comme de l’industrie du médicament (20% des médicaments en contiennent, y compris en homéopathie). On comprend mieux l’augmentation de l’intolérance au lactose, sous forme mineure ou majeure (de problèmes digestifs à des douleurs articulaires ou musculaires, à l’allergie et l’asthme).

Ne pas confondre intolérance au lactose (le sucre du lait) par manque de lactase conditionné génétiquement et allergie au lait (aux protéines) par une réponse immunitaire dont les conséquences sont plus graves.

Reste que le lait est toujours mis en avant pour son bienfait sur ostéoporose (bienfait désormais mis en doute, ce serait peut être même un facteur aggravant), pour son apport en calcium (tout relatif puisque le calcium végétal est deux fois plus assimilé que le calcium du lait animal) dont on nous aurait brandi à tort la menace de carences !

Tâchons d’oublier tous les slogans publicitaires vantant « l’amitié » des produits laitiers qui résonne à nos oreilles depuis 25 ans (l’industrie laitière a des moyens colossaux), pour prendre conscience que le contenu de nos assiettes est directement lié à notre santé.
De plus, il est facile de remplacer le lait de vache par du lait végétale même pour la crème, quant au beurre il peut être remplacé par des margarines 100% végétales (quelques marques existent avec des huiles non hydrogénées et sans additifs alimentaires)…

Les sources de l’article : http://www.gourmandines.fr/recettes-sans-lait.php
Vous trouverez sur ce site de nombreuses recettes sans lait et produits laitiers ….
Egalement ce site suisse très documenté : http://www.ateliersante.ch/lait.htm

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