Quand le réchauffement climatique fait la pluie et le beau temps

Adzuna

Une pluviométrie qui change du tout au tout…

Les impacts du réchauffement climatique ne manquent pas de susciter une pléiade d’interrogations parmi lesquelles celles de toutes les personnes qui se sentent un tant soit peu concernées par cette problématique qui au final sera tôt ou tard l’affaire de tous. Une étude scientifique estime que les pays européens seront plus sévèrement affectés par les fluctuations pluviales.

Il y a fort à parier pour que le réchauffement climatique impacte gravement l’agriculture et par conséquent sur le plan alimentaire. L’accroissement des émissions de gaz à effet de serre n’est pas sans incidence sur le dérèglement climatique. À supposer que les Accords de Paris soient scrupuleusement respectés, les précipitations toucheront de façon durable les champs européens, et ce probablement bien avant 2040. Cette hypothèse qui est parue dans la revue scientifique « Proceedings of the National Academy of Sciences » résulte d’une étude menée conjointement par d’éminents chercheurs internationaux.

Une disparition des nuages bas au-dessus des océans

Des scientifiques ont examiné quatre hypothèses et réalisé une batterie de simulations à l’aide de leurs superordinateurs. Ces suppositions prennent en considération différents facteurs à l’instar de la trajectoire des émissions de gaz carbonique. Outre un changement radical et durable de la pluviométrie, une étude ciblant la couverture nuageuse au-dessus des océans se veut on ne peut plus alarmiste. D’après les conclusions de ces chercheurs, les stratocumulus pourraient disparaître à partir d’un seuil critique.

Le climat tel que nous le connaissons actuellement est régi par une succession d’équations complexes et susceptibles d’impliquer divers phénomènes. Les différents scénarios sont le fruit de simulations réalisées par des ordinateurs. Même si le réchauffement climatique n’éveille pas dans l’esprit de tout un chacun des conséquences de cet ordre, il va de soi qu’il convient de ne pas sous-estimer la mise en garde qui nous est faite.

Environ 13°C de plus en 2100

Chronique annoncée d’un scénario catastrophe

Trois climatologues ont récemment déclaré que leurs simulations numériques mettaient en évidence une disparition des nuages au-dessus des océans ; c’est-à-dire au-delà d’un taux de 1,200 ppm de gaz carbonique dans l’atmosphère. Réfléchissant les rayons du soleil, la couverture nuageuse basse a pour effet de refroidir la planète. D’après leurs conclusions, une importante hausse des températures est à attendre aux alentours de 2100. Ces experts du climat estiment que cette élévation des températures avoisinera les 13°C. La concentration de CO² dans l’atmosphère pourrait être appelée à tripler, ce qui contribuerait là encore à favoriser des températures plus élevées.

 Il va sans dire que la découverte de cette instabilité représente une avancée majeure. La disparition des stratocumulus surplombant les océans aura pour effet de réchauffer la Terre. Il nous appartient de changer nos habitudes avant qu’il ne soit trop tard. Que l’on ait l’âme d’un « écolo », d’un   consommateur bio averti ou pas, le fait est qu’il s’agit d’un sérieux avertissement. Saurons-nous en tirer les conclusions qui s’imposent, et ce dans le bref délai imparti ? Le moins que l’on puisse en conclure, c’est que le pire est à craindre si nous ne faisons rien…

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