L’expérimentation sur les animaux continue encore et toujours en Europe et ailleurs. Rejoignez la marche virtuelle « Faites de l’expérimentation animale de l’histoire ancienne »
Se battre pour les 12 millions d’animaux sacrifiés chaque année
La directive européenne 86/609/EEC qui régit l’expérimentation animale est en cours de révision. Ce pourrait être l’occasion d’un vrai changement pour les 12 millions d’animaux utilisés en expérimentation chaque année dans l’Union européenne. One Voice, qui lutte pour que les expériences sur les animaux soient remplacées par des méthodes substitutives, vous propose de rejoindre la marche virtuelle « Faites de l’expérimentation animale de l’histoire ancienne » aux côtés de l’association britannique Dr Hadwen Trust.
La position du Parlement européen
One Voice rappelle que, dans le cadre de la révision de la directive, le Parlement européen s’est prononcé, en mai 2009, en faveur de l’expérimentation animale, sans tenir compte de la demande de l’opinion publique. Il autorise ainsi :
– les chercheurs à faire subir aux animaux une souffrance à la fois sévère et prolongée et à réutiliser le même animal pour des expériences douloureuses
– l’utilisation des primates non humains pour tous types d’expérimentations, pas seulement celles concernant des affections humaines graves
– les chercheurs à décider eux-mêmes quelles expériences nécessitent une autorisation gouvernementale car ce sont eux qui décideront comment catégoriser la souffrance qu’ils infligent.
Dans la majorité des cas, les chercheurs ne seront pas obligés de réévaluer rétrospectivement leurs expériences, que ce soit du point de vue du bien-être animal ou du point de vue scientifique.
Le Parlement européen ne propose aucune stratégie visant à mettre fin, à terme, aux expériences sur les animaux, malgré la demande de la majorité des citoyens européens.
Il est encore possible d’intervenir
En juillet 2009, le Conseil des ministres européens discutera du rapport sur la nouvelle directive avec le Parlement européen, puis avec la Commission européenne. C’est à ce niveau qu’il est encore possible d’intervenir.
Une seconde lecture peut en effet avoir lieu en octobre ou en novembre si le Conseil des ministres n’est pas d’accord avec le rapport du Parlement Européen. De nouveaux amendements pourront à ce moment-là être présentés à titre exceptionnel. Il est également possible qu’à cette occasion, le Parlement européen rejette finalement le rapport et vote pour qu’une nouvelle procédure soit entamée.