Lors d’un tour du monde sur la découverte des modes de vie responsables, sur 150 foyers dans plus de 60 pays, Hélène De Vestele a réalisé à quel point nos déchets sont un problème en voyant les décharges à ciel ouvert. En Amérique Latine, elle a travaillé pour le gouvernement argentin en tant que conseillère auprès du ministre de la Modernisation. En voyant tous les experts environnementaux boire dans des bouteilles d’eau en plastique lors d’une commission pour le G7, Hélène a ressenti l’urgence d’agir.
Le Zero Waste : une démarche holistique
« C’était toujours le même constat : prévoir des projets sur 20 ans alors qu’il y a tellement de choses à notre portée au niveau écologique, social et éthique à faire maintenant. Il ne s’agit plus d’être circulaire juste sur le cycle de vie d’un produit, il faut l’être dans toute la société. »
Cette dichotomie entre nos modes de vie occidentaux et nos valeurs a poussé Hélène à faire des formations philosophiques et scientifiques, comme la Blue Economy avec Gunter Pauli, et partir en quête de solutions. Pour elle, la porte d’entrée idéale pour faire les choses bien avec ambition a été celle du Zero Waste. L’utilisation de l’expression en anglais est voulue. En effet, la traduction française « Zéro Déchet » ne prend pas en compte la notion de Zéro Déchet et Zéro Gâchis permise avec la double signification du mot « waste » en anglais : déchet, gaspillage.