Depuis quelques années déjà, les cosmétiques bio se sont imposés sur le marché qui amorce progressivement la transition écologique. Les grandes marques adoptent désormais la green attitude basée sur l’utilisation durable des ressources et privilégient les ingrédients locaux pour réduire leur empreinte carbone. De plus, l’éco-conception est à l’honneur puisque les scientifiques misent sur des formules dont le nombre d’ingrédients est réduit. Les produits sont moins nocifs grâce à la suppression des composants comme les parabènes. Focus sur les démarches en vue de la transition écologie dans le milieu des cosmétiques.
Le recours aux ressources naturelles durables : le cas de la cire d’abeille
Transition écologique oblige, l’industrie du cosmétique doit se plier aux contraintes visant à la préservation de l’environnement. Dans cette optique, les marques misent désormais sur les ressources durables ainsi que sur les ingrédients naturels comme la cire d’abeille jaune, actuellement largement utilisée dans la cosmétologie naturelle.
Cette dernière est d’ailleurs également utilisée pour réaliser des cosmétiques bio maison. Elle est en effet reconnue pour stabiliser les émulsions afin de concocter des soins hydratants et protecteurs.
Pour ce faire, la cire d’abeille est notamment combinée avec des huiles végétales vierges, des huiles essentielles ou encore des eaux florales. À noter que ce composant naturel entre également dans la fabrication de baumes, de rouges à lèvres, de savons et de déodorants bio.
Privilégier les emballages éco-responsables et recyclables
L’éco-conception concerne également les emballages prévus pour les produits cosmétiques. Afin de répondre au mieux aux besoins de préservation de l’environnement, les contenants se veulent moins encombrants et de taille réduite. Les grandes marques s’engagent d’ailleurs à réduire de 15% la taille de leurs coffrets de parfums. Cette initiative permet d’économiser jusqu’à 35 tonnes de cartons chaque année. En parallèle, la vente des recharges est encouragée afin d’atteindre l’objectif ultime : le zéro déchet.
Favoriser l’économie circulaire pour un réel impact environnemental
De nombreux concepts visent à réduire les déchets et à préserver l’environnement. La promotion des cosmétiques écologiques va notamment de pair avec l’économie circulaire qui nécessite la collaboration entre les entreprises. Le but étant de recycler les déchets des uns pour les transformer en ressources pour les autres. Certes, le système est encore à ses prémices, mais il est prometteur et peut très bien s’adapter au monde des cosmétiques.
Comment reconnaître les cosmétiques écologiques ?
Si vous avez décidé de privilégier les cosmétiques écologiques, sachez qu’ils sont facilement reconnaissables grâce aux labels bio comme Ecocert. Ainsi, si l’inscription Ecocert cosmétique biologique est mentionnée sur le contenant, cela signifie qu’au moins 50% des ingrédients sont d’origine végétale issue de l’agriculture biologique.
En outre, le label Cosmo bio est apposé sur les cosmétiques dont la formule contient au moins 95% d’ingrédients naturels et d’origine naturelle. Par ailleurs, « Nature progrès » n’est pas vraiment un label, mais une mention qui est octroyée aux producteurs très engagés, à la suite de contrôles successifs selon un cahier des charges précis. Dans le même registre, vous trouverez les labels BDIH, SOIL Association, Natrue, USDA organic. Ce dernier est apposé sur les cosmétiques qui contiennent au moins 95% d’ingrédients bio.