Le problème des conducteurs “dangereux”.
Il existe une catégorie de conducteurs potentiellement dangereux, qui provoquent des accidents à répétition, et qui ne peuvent être verbalisés du simple fait que la police n’est pas là au moment de l’accident.
Pourquoi ne pas faire une loi pour obliger les assureurs à signaler les responsables de certains types d’accidents (les refus de priorité par exemple) et d’accidents à répétition, ce qui permettrait de prendre des sanctions, voire de supprimer leur permis de conduire, avant qu’ils n’aient provoqué un accident grave ?
Ce serait certainement plus intelligent et plus utile que d’enlever leur permis à d’excellents conducteurs qui n’ont jamais d’accident et dont le seul le tort est d’être obligés de parcourir des dizaines de milliers de kilomètres pour gagner leur vie, ce qui les expose à tomber de temps à autre dans un “piège à touristes”.
À noter une mesure parfaitement stupide, le fait d’enlever des points pour avoir omis de mettre une ceinture de sécurité. Ce manque n’a jamais causé le moindre accident ; le contraire n’est pas certain ! La meilleure preuve, c’est que les conducteurs qui sont dispensés du port de la ceinture n’ont pas plus d’accidents que les autres.
La seule sanction logique consisterait à prévoir une contravention dont le montant serait versé à la sécurité sociale.
Le problème des limitations de vitesse.
Notre réseau routier souffre d’une anomalie flagrante : la présence de nombreux endroits où l’on est incapable de savoir exactement quelle est la limitation de vitesse. On peut d’ailleurs se demander si cette absence de précision n’est pas parfois délibérée et si l’objectif réel n’est pas de constituer des “pièges à touristes” à rentabilité élevée. À l’appui de cette supposition (pas gratuite), on constate que souvent, comme par hasard, la police est là en “embuscade”, alors que les lieux ne présentent pas de dangers particuliers !
Pourquoi de pas mettre des plots de couleurs différentes, en particulier sur les bandes de séparation ou d’arrêt d’urgence, pour indiquer très précisément quelle est la limite à respecter ? Cela pallierait le manque de visibilité de certains panneaux, parfois perdus dans la végétation ou rendus invisibles lors d’un dépassement ou d’intempéries.
Pourquoi, par exemple, ne pas mettre des plots rouges pour 110 km/h, oranges pour 90 et bleus pour 70, sachant qu’en leur absence, la vitesse serait automatiquement limitée à 50 ?
Cela aurait au moins le mérite d’être clair et visible pour tout le monde, quelles que soient les circonstances.
En guise de conclusion
À partir du moment où les Pouvoirs publics s’avèrent incapables de résoudre le problème de la Sécurité routière de manière honnête et efficace, mais dérapent de plus en plus dans le sens du racket, le mieux est que les usagers proposent des solutions concrètes et exigent leur prise en compte.
Pourquoi le maire de certaines communes particulièrement vulnérables ne mettrait-il pas d’office des plots de couleur sur le territoire dont il a la responsabilité au même titre que des ralentisseurs ?. Cela pourrait servir d’exemple et inciter à l’imiter.
Pour évaluer l’intérêt de cette ligne de conduite, il serait peut-être intéressant de faire un sondage en partant du principe que : C’est à nous, les conducteurs, qu’appartient le droit de proposer et, au besoin, d’exiger des mesures qui privilégient réellement la sécurité routière et permettent de lutter contre le racket actuel
J.Jérémie